KHERINGTON ALEYNA RILEY MARSHALL

ft. victoria justice

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Bonjour, bonsoir Boston ! Moi, c'est Kherington Aleyna Riley Marshall cependant la moitié de mes amis me surnomme Skye ou S.. Je suis né(e) le 15 juin 1989 ce qui me donne - si vous êtes brillants - 23 ans et je viens de Miami. Je suis de nationalité américaine et je suis fier(ère) de mes origines - ou pas - américaines. En ce moment, je fais comme prof de littérature depuis quelques années (plutot quelques mois). Je suis actuellement célibataire et fière de l'être et je viens d'un rang aisé. Cela fait maintenant un an que je suis à Boston et je me plaît beaucoup ici. J'aimerais énormément faire partie du groupe → reaching out
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anything else to say ? we wanna know.

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Kery, un prénom à coucher dehors et une personnalité plutôt originale et décadente. Kery c’est aussi une adepte de la joie de vivre et de la simplicité mais toujours avec une touche légère d’excentricité. Kery, c’est avant tout un petit bout de femme qui sait ce qu’elle veut et qui se bat pour l’obtenir. Elle ne baisse pas les bras et garde la tête haute. Kery, c’est un bout en train. Rien ne l’arrête, elle passe partout. Son joli sourire est son principal atout. Elle en joue. Kery, c'est une jeune femme qui fait plus jeune que son âge ce qui est parfois à son avantage. Elle le sait et s'en amuse. Kery c'est également une personne qui aime se démarquer des autres par son originalité et sa fraicheur. Elle n'aime pas faire comme els autres, se cacher derrière un masque. Elle est nature, parfois un peu tarée et grande gamine. C'est son charme et sa personnalité. Kery, c'est une nana dingue de musique et qui adore chanter. C'est aussi une fille qui n'a pas peur du ridicule. Kery, c'est une personne qui malgré tout, a été adoptée alors que ce n'était qu'un petit bébé.. En fait, Kery, c’est elle : véritable fashionista, amoureuse des talons hauts et jolis petits vêtements, arachnophobe, sportive, joueuse, souriante, éclatante de bonheur et de vitalité, positive, persévérante, maniaque sur les bords, fana de rangement et d’ordre, quelque peu directive, maladroite mais adorable, déconneuse, sensible mais sans être une pleurnicharde, toujours à faire la fête mais aussi travailleuse et dévouée envers ses élèves. Après tout, étant prof depuis la rentrée, elle est testée et doit faire ses preuves, d’où sa maturité et son sens des directives. Bref, elle, c’est Kherington.

Spoiler:

I – « et alors ? mais qu’est ce que ca t’fais ? »
Le quinze juin mille neuf cent quatre vingt neuf, quelque part dans les Etats Unis, une fillette vit le jour comme des dizaines d’autres probablement. Et pourtant, tout portait à croire que cette enfant était la seule au monde. Du moins, pendant quelques secondes, avant qu’une seconde fillette ne pointe son nez au même instant, dans la même salle d’accouchement, dans le même hôpital de cette petite bourgade américaine. Cette nouvelle mère regarda tour à tour ses deux enfants avant de les pousser dans les bras de la sage femme. Tandis qu’elle se tournait, se repliant sur elle-même, le visage enfouit dans ses bras, cette jeune femme ne pu s’empêcher de fondre en sanglots. Elle finit par se lever et quitter la salle après un dernier regard pour les nourrissons puis, elle retourna dans la chambre qui lui avait été accordée. Dans son sac de sport, elle enfonça ses affaires. Celles qu’elle avait prévu pour rester les quelques jours obligatoires dans l’hôpital, chose qu’elle ne voulait pas faire. Malgré quelques douleurs au ventre, la femme se doucha, s’habilla, se coiffa et son sac sur l’épaule, elle partie en direction de l’accueil. Sur son passage, elle résista à l’envie de s’arrêter devant la nurserie et de regarder ses deux filles. A nouveau, elle sentait les larmes monter mais elle les essuya rapidement. Elle était forte. Elle n’était pas une pleurnicharde. Arrivée à son endroit de prédilection, elle posa le sac de sport à ses pieds. « Bonjour, je suis venue accouchée sous X. Je dois repartir. Maintenant. » La femme en face d’elle la regarda avec des yeux grands ouverts, surprise. Elle lui fit remplir les papiers qu’il fallait, signer une décharge et la jeune femme s’en alla. Cette fois ci, elle ne se retourna pas. C’était le mieux qu’elle pouvait faire pour ses filles. Ces deux enfants qui étaient dans la nurserie, attendant la visite de leur mère qui ne viendrait pas et qu’elles ne verraient jamais.

II – « parlez moi de créativité, d’originalité, d’idée. »
Kherington ne resta que quelques semaines dans cet hôpital avant qu’un couple originaire de Miami vinrent l’adopter. Ils avaient fait le voyage juste pour elle, ce tout petit bébé aux yeux noisettes. La procédure pu finir après quelques nouvelles semaines d’attente et l’enfant fini par s’envoler pour la Floride avec ses nouveaux parents, laissant sa sœur seule. A cet instant là, elle ne pensait pas à ça. Elle ne pensait pas vraiment à vrai dire. Tout ce qu’elle voulait, c’était manger. Le vol jusqu’à Miami sembla durer une éternité mais la joie était telle, que cette nouvelle famille passa outre. Le vol dura pas loin de cinq heures puis, ils arrivèrent chez eux. Lorsque l’homme ouvrit la porte, un garçon d’environ cinq ou six ans se précipita dans les bras de celui qui semblait être son père. Une dame âgée d’une soixantaine d’année s’avança à son tour dans l’encadrement de la porte, le sourire aux lèvres. Elle posa sa main sur le crâne du petit garçon, affectueusement. L’attention de la vieille femme se reporta immédiatement sur l’enfant que la femme portait. Un bébé dans une petite robe rose à poids blancs. Ses petits pieds étaient au chaud dans des chaussons à la couleur rosâtre. Ses yeux quant à eux, étaient clos et sa respiration lente et régulière. Elle dormait.

III – « je vous m, je vous m, je vous m. »
Les années passèrent et quelque part, rien n’avait changé par rapport au premier jour. Kherington, huit ans, semblait plus heureuse que jamais. Peut être ne se doutait-elle pas qu’elle avait une sœur, quelque part dans la nature ou bien même qu’elle avait été adoptée. Non, elle ne savait rien de cela. Et pourtant, ses parents avaient voulu lui dire. Sa mère principalement mais elle s’en dissuadait à chaque fois. « Elle ne comprendrait pas. Ce n’est qu’une enfant. » Au fond, la seule et unique chose qui faisait que madame Marshall voulait tout avouer à sa fille était la peur que cette dernière lui en veuille un jour de lui avoir tout cacher. Son fils, quant à lui, ne se souciait pas de cela. Il avait une sœur. Seul ça comptait. Qu’ils aient ou non le même sang ne l’intéressait pas. Il ne voulait juste pas que la brunette le sache par peur de la perdre. Elle ne se posait pas de question, pourquoi faire en sort de créer le contraire ? Ils redoutaient tous ce jour là, en regardant le visage joyeux et radieux de la fillette qui ne faisait que de s’amuser à la poupée, assise au bord de la piscine, les pieds dans l’eau. Elle réajusta le chapeau qui lui couvrait la tête avant de faire signe à ses parents de l’autre coté du jardin. Elle était belle et ne se doutait de rien. Ce n’était qu’une enfant innocente. Il ne fallait en aucun cas gâcher ça. Il ne fallait pas toucher à son innocence si pure.

IV – « toujours dans le speed, toujours vouloir aller plus vite. »
Seize ans, l’âge ingrat, l’âge de l’adolescence, des mecs, des études, des ambitions. L’âge des disputes mais surtout l’âge des premières questions. Kherington n’y échappa pas, au contraire. Les disputes avec sa mère fusaient bien qu’elles s’aimaient. Les chamailleries avec son frère de dix neuf ans étaient au rendez vous également. Les mecs, les copines, les soirées savaient se pointer lorsqu’il le fallait. Elle aimait passer des minutes entières devant son miroir, à regarder les photos de son enfance, des ses amis accrochées ça et là. Elle aimait être coquette et profiter de la vie. Elle était douée au lycée. Elle était douée à la guitare et au chant. Elle était douée en cuisine et en natation. Elle vivait une vie parfaite à Miami. Elle passait le plus clair de son temps à Miami Beach, à profiter du soleil avec ses copines. Elle se faisait draguer comme la plupart des filles de son âge même si elle savait que son frère légèrement surprotecteur n’était jamais bien loin. Mais son beau petit monde finit par s’arrêter de tourner lorsqu’en cherchant un papier pour le lycée elle tomba sur les papiers d’adoption. A ce moment là, Kherington tomba à terre, sous le choc, le bout de papier en main. Elle posa son dos contre le vieux bureau en bois et elle senti rapidement les larmes lui piquer les yeux. D’où venait-elle ?

V – « mais qui de nous fera le premier pas ? »
Une fois ses études finies et son diplôme en poche, la jeune femme ne tarda pas à quitter Miami. Quelques années plus tôt, elle avait découvert qu’elle avait été adoptée. Les Marshall, ses parents, lui avouèrent qu’elle n’était pas seule dans l’hôpital, qu’elle avait un sœur. Ils ne l’avaient pas adoptée. Une enfant en plus leur suffisait. C’est que Kherington avait pensé au début. Elle s’était rendu compte que c’était faux. Après de nombreuses recherches, elle finie par tomber sur Boston. Sans plus attendre, elle prit ses cliques et ses claques, monta dans le premier avion et s’envola pour Boston. Elle ne tarda pas à se trouver un petit appartement, en colocation. Elle postula dans quelques lycées en tant que professeure de littérature. Beaucoup refusèrent de l’embaucher car elle était trop jeune. Vingt trois ans, pas assez d’expérience. Elle ne lâcha pas prise et continua jusqu’à ce qu’un petit lycée décide de la garder. Elle fit sa place et s’affirma rapidement. Néanmoins, avec cette stabilité retrouvée, elle ne perdit pas de vue son principal objectif, celui de retrouver sa sœur, coute que coute.