Bonjour, bonsoir Boston ! Moi, c'est Lukas Skye Korhonen cependant la moitié de mes amis me surnomme Skye ou Lukas. Je suis né(e) le 1 juin 1985 ce qui me donne - si vous êtes brillants - 26 ans et je viens de Boston. Je suis de nationalité américaine et je suis fier de mes origines - ou pas - finlandaises. En ce moment, j'étudie les sciences politiques, en parallèle à mes activités personnelles ( illégales, évidemment ) depuis quelques années. Je suis actuellement célibataire et je viens d'un rang aisé. Cela fait maintenant depuis le jour de ma naissance que j'habite dans cette ville et je me plaît beaucoup ici. On me dit souvent que je ressemble à Max Irons, mais ils sont aveugles ceux qui disent des bêtises comme ça. J'aimerais énormément faire partie du groupe hometown glory.

❧ TELL ME MORE ABOUT YOU.

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dragueur devant l'éternel ○ bon élève ○ aime le vert ○ ne cherche pas forcément la bagarre mais ne recule pas devant une provocation ○ ne veut plus s'engager dans une relation amoureuse ○ présent quand on a besoin de lui ○ vit sa vie comme il en a envie ○ a une grande confiance en lui ○ n'a pas peur de faire face aux autorités ○ ne craint pas les répercussions de ses activités illégales ○ n'aime pas les rats car il trouve ça dégoutant ○ aime bien écouter de la musique, quel qu'en soit le genre ○ fumeur invétéré ○ aime particulièrement s'habiller avec des habits classes ○ ne parle pas de ses activités extra-scolaires à beaucoup de monde

Spoiler:

❧ SHOW ME YOUR LIFE.

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Grandir dans une famille riche, ce n'est pas toujours aussi facile qu'il n'y parait. On pourrait croire que c'est tous les jours le paradis, mais il arrive quand même que ce soit l'enfer. Entre les préjugés qu'on a sur vous, les attentes qui vous entourent et tout ce genre de choses, je dois dire que c'est parfois un peu trop. Je n'irais évidemment pas jusqu'à me plaindre de ma situation, mais je dis tout de même que ce n'est pas toujours tel qu'on l'imagine. J'ai vu le jour il y a 26 ans, le 1er juin de cette année là. Ne me demandez pas comment il faisait, si j'étais un beau bébé ou quoi que ce soit, parce que je n'en ai absolument aucune idée. Après tout, je n'avais même pas encore conscience de ce que j'étais à cette époque. Disons pour faire simple que j'ai vraiment eu une enfance sans aucun problèmes. Boston est ma ville natale, c'est pour ça que j'y ai passé et que j'y passerai ma vie. Vous me voyez peut-être comme quelqu'un qui ne cherche pas à s'émanciper ou bien qui ne cherche pas à changer les choses que j'ai connues, mais dans le fond, je vis ma vie comme je l'entends et personne ne me fera changer d'avis. J'ai grandi en ayant toujours eu ce que je voulais. Soit on me le donnait directement, soit je m'arrangeais pour l'obtenir. Je dois dire que cela m'a un peu "contraint" à me forger l'habitude du fait qu'on ne me tienne pas tête. Je suis très reconnaissant à mes parents de ne jamais m'avoir obligé à faire ce que je ne voulais absolument pas faire. Cela ne veut évidemment pas dire qu'ils n'étaient pas strictes quand il le fallait, mais ils ne l'étaient pas à l'excès non plus. C'est pour ça en fait que je peux dire que j'aime vraiment mes parents.

J'ai toujours tout fait pour qu'ils soient fiers de moi. Ou tout du moins j'ai essayé. Rentrer dans le moule du fils parfait n'a jamais vraiment été pour moi. J'avais de très bonnes notes à l'école, mais j'étais loin d'être un bon élève. Je ne faisais rien, je dormais en cours, je ne travaillais même pas spécialement. Et j'arrivais à avoir des bonnes notes sans tricher. Beaucoup m'ont envié à l'école, mais moi j'ai toujours trouvé ça normal. Les professeurs que j'avais ne m'appréciaient pas spécialement et j'ai bien souvent été en retenue parce que je ne faisais jamais rien de correct. Je crois que c'est à partir de ce moment là que mes parents ont commencé à être de moins en moins fiers de moi. Tout au long de ma scolarité, la même ritournelle s'est faite entendre: un mauvais élève avec de bons résultats. Mais malgré les nombreuses déceptions que j'avais dû procurer à mes parents, ils ne m'en ont jamais tenu rigueur. Peut-être était-ce parce que mes résultats leur permettait de faire une croix dessus. Allez savoir ce qui peut bien se passer dans la tête des autres. Au sortir du lycée, j'avais décidé de faire des études d'économie, comme le voulait mon père. Je m'étais dit qu'il fallait que je fasse ce qu'il attendait de moi, pour une fois. Mais c'est en allant à l'université que j'ai rencontré certaines personnes. Je m'étais fait déjà pas mal d'amis, paraissant parfaits, bien éduqués et de véritables modèles pour quiconque. Mais comme je le dis toujours, il ne faut pas se fier aux apparences. Il y avait un type, que je considérait comme mon meilleur ami, qui cachait bien son jeu.

C'est lui qui m'a entraîné vers les activités illégales. C'était un trafiquant d'armes, de drogues, de tout ce qu'on pouvait vouloir et qui n'était pas disponible sur le marché légal, en fait. C'était un sacré pro, ça il n'y avait aucun doute possible là dessus. Quand j'avais 19 ans, il m'emmenait toujours avec lui, pour me montrer ce qu'il faisait au début, puis c'est rentré dans nos habitudes. J'étais un peu sa suite, parce que je ne servais absolument à rien au cours de tout ce qui se passait. Je n'étais là que pour observer ce qu'ils faisaient, un point c'est tout. Ce n'est qu'un an plus tard que les choses ont changé pour moi. Mon meilleur ami m'avait demandé de reprendre sa petite affaire si jamais il devait lui arriver quelque chose, et comme je l'avais toujours pensé hors de danger, j'avais accepté. Dans un autre sens, cela ne me faisait pas froid aux yeux non plus, de reprendre son business. C'est pour ça en fait que lorsqu'il s'est fait attraper la main dans le sac et qu'il en a pris pour vingt ans de prison ferme, c'est moi qui me suis retrouvé à devoir gérer tout son petit bazar. J'avais 20 ans quand j'ai arrêté mes études d'économie, en prétextant à mes parents que ce n'était pas pour moi, que j'avais besoin de me poser avant de reprendre mes études par la suite. J'avais préféré ne rien leur dire. Après tout, cela ne servirait à rien de les inquiéter pour quelque chose de ce genre. Je n'avais peut-être encore jamais rien vendu, mais je savais déjà toutes les ficelles du "métier". J'avais déjà tellement eu l'occasion de voir comment tout se déroulait, de quelle façon il fallait faire pour ne pas se faire prendre, etc... que je n'avais absolument aucune crainte. Bien vite, j'avais presque appris à aimer ce que je faisais. Et puis, je n'ai jamais manqué de clients, qu'ils soient habitués ou novices.

J'avais obtenu une certaine notoriété auprès des filles que je côtoyais dans le cadre de mes activités, et je dois dire que je n'ai jamais manqué de les draguer. Je me doute que je dois passer pour le plus grand des immoraux de ce monde, mais l'amour j'avais compris il y a des années que ce n'était pas quelque chose qui était pour moi. Ma seule et unique aventure amoureuse s'était passée lorsque j'avais quinze ans. En un sens, on aurait pu croire que tout allait bien se passer entre nous deux, mais ça a vite mal fini. Enfin, ça a mal fini pour le couple que nous formions, mais entre nous ça s'est réglé à l'amiable. C'est tant mieux d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, le fait d'être un Don Juan intéresse apparemment beaucoup de filles ici. Enfin, déjà plus que ce que je ne pensais. Le côté un peu bad boy doit jouer un grand rôle là dedans. Après tout, quand on me voit arriver, je ne donne pas tant l'impression d'être ce que je suis. J'ai la "fâcheuse" habitude de presque toujours m'habiller de façon élégante, avec des habits relativement classes. Par conséquent, on reconnait directement le fils d'une famille riche et directrice d'entreprise, au lieu de voir le jeune délinquant que je suis en réalité. C'est assez drôle de dire ça de cette manière, je trouve. Non? Quoi qu'il en soit, jamais l'honneur ou le nom de mes parents n'a été entaché par ce que je fais. Il est vrai qu'il m'est arrivé déjà plusieurs fois de me faire arrêter par les autorités, mais il n'y a jamais eu assez de preuves pour me faire accuser. Quel dommage n'est-ce pas? En tout cas, cela fait trois ans que j'ai repris les études. Il fallait bien que je rassure mes parents et aussi que je ne paraisse pas trop suspects. Selon le désir de ma mère, je me suis lancé dans les études politiques. J'ai vraiment trouvé ça ironique, de combiner mes deux principales activités et c'est pour ça que j'ai continué. J'ai 26 ans maintenant, et je continue toujours de faire ce que je faisais il y a 6 ans déjà. Je suis un trafiquant, jouant constamment avec le feu sans jamais me brûler. Est-ce que c'est ce qui me pend au nez? L'avenir nous le dira, comme dit l'expression.