Lizbeth Ann Hakwins

ft. Bonnie Wright

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Bonjour, bonsoir Boston ! Moi, c'est Lizbeth Ann Hakwins cependant la moitié de mes amis me surnomme Lizzie ou Beth. Je suis née le 20 mai 1991 ce qui me donne - si vous êtes brillants - 21 ans et je viens de Westcliff à Londres. Je suis de nationalité Anglaise et je suis fier(ère) de mes origines - ou pas - anglaises. En ce moment, je suis danseuse étoile et j'étudie les sciences depuis quelques années. Je suis actuellement célibataire mais amoureuse et je viens d'un rang aisé. Cela fait maintenant trois ans que je suis à Boston et je me plaît beaucoup ici. J'aimerais énormément faire partie du groupe hometown glory.

anything else to say ? we wanna know.

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Comment dire, Lizbeth est un peu du genre à tout faire pour réussir. Des études, un nombre incalculable d'heures de danse par semaine. Ce qui la mène régulièrement à l'épuisement le plus total. Il n'est donc pas rare pour elle de perdre connaissance un peu partout. Elle se donne à fond dans tout ce qu'elle fait, perfectionniste à souhait, ses professeurs l'adorent pour son travail acharné et son envie d'aller toujours plus loin. Le seul qui soit contre cela et la traite de sotte restant son médecin.
Lizzie est pourtant très douce et attentionnée, en parfait accord avec l'art qu'elle pratique. D'ailleurs, elle pourrait passer des heures à écouter Chopin, Beethoven ou Mozart qui reste son préféré. Bien qu'elle ne veuille pas l'avouer c'est une grande rêveuse, toujours la tête dans les étoiles, sauf quand il le faut, bien entendu. Cependant, bien qu'elle soit une vraie bisounours avec les gens qu'elle aime, il ne faut pas trop l'embêter. En effet, cette demoiselle a pour défaut d'être très rancunière, elle ne pardonne pas si facilement les coups bas ou ce qu'elle considère comme méchant. Malgré son caractère très doux, Lizzie reste une battante, une vraie et elle y est bien forcée, devenir danseuse étoile à seulement vingt-et-un ans demande en effet une force de caractère très présente.

Autre chose à savoir, elle déteste le café, est allergique aux sels chinois et est une vraie addict du chocolat. Elle vit en baskets (et en pointes, mais c'est une autre histoire) et ne porte jamais de talons. Elle a eu beaucoup de petits amis, malgré ce que l'on peut penser et n'a jamais rien fait avec eux, elle est donc toujours vierge. Elle passe son temps à danser ou à réviser ses cours, si elle ne fait pas les deux à la fois.

Spoiler:

Qui aurait cru que cela se passerait de la sorte.Elle la dernière d'ailleurs ! Pour une fois qu'elle allait à une soirée, sans toucher bien entendu à une goutte d'alcool (ce qui lui aurait trop rappeler les raisons du divorce de ses parents), elle avait fini par l'embrasser. Puis ils étaient allés dans un coin calme, ils avaient longuement parlés, il était drôle, charmant et elle était amoureuse. Ce n'était pourtant pas son style, ça ne lui arrivait d'ailleurs jamais, mais c'était fait.
Elle lui avait parlé de son désir de rentrer au conservatoire. De faire comme son frère, qui jouait désormais dans un des plus grands orchestres du monde. Elle avait pleuré dans ses bras, pleurant son frère qui lui manquait. Puis il l'avait fait vomir, tout son saoul.
Ce garçon, trois mois déjà qu'ils sortent ensemble. Elle l'aime, lui la pousse à bout, continuellement. Elle perd beaucoup de kilos, grâce à lui ! Dans quelques mois elle rentrera au conservatoire ! C'est certain !

Lizzie a quitté le conservatoire. Du haut de ses seize ans il est en effet tout à fait légitime de ne pas trouver cela normal de se faire tripoter par un professeur de trente ans de plus qu'elle. Et puis elle a quitté son petit-ami, qui s'est d'ailleurs bien moqué d'elle. Après l'avoir mis dans son lit, il l'avait en effet traitée de folle et d'anorexique. Se rendant compte de sa bêtise, notre jolie rousse dut effectivement se rendre à l'évidence, il l'avait rendu folle, folle de lui, folle de vouloir maigrir à ce point. Elle ne se laisserait plus faire de la sorte.

Il est l'heure, les bagages à la main, elle fait un dernier signe de la main à sa famille qu'elle voit réunie à nouveau, chose qui ne s'était pas produite depuis au moins une bonne dizaine d'années. Le coeur lourd et léger à la fois, son billet à la main, Lizbeth, décollait pour Boston. Seule et avec comme objectif de rentrer dans le ballet de la ville et de suivre des études de sciences, matière qu'elle affectionnait particulièrement. Ses parents derrière elle, il lui avait déjà trouvé un appartement. Elle allait démarrer une nouvelle vie. Indépendante et libre !

Elle n'en revenait pas. Première danseuse ! Elle venait d'être nommée première danseuse à tout juste dix-neuf ans. Son travail portait ses fruits. En plus de ses études scientifiques, Lizbeth se tuait à la tâche, prenant très peu de temps pour elle et passant tout son temps, pointes aux pieds dans le petit studio de danse. Et la voilà première danseuse, danseuse étoile ! Pour la peine, elle prendrait du foie gras ce soir !

Paf ! En plein milieu de la rue. Elle avait perdu connaissance, exténuée par ses répétitions qui n'en finissaient jamais. C'était un beau jeune homme aux yeux bleus qui l'avait surveillée jusqu'à ce qu'elle se réveille. Elle n'avait pu dire mot, trop hypnotisée par son regard et s'était enfuie lâchant un simple merci. Mais elle mourait d'envie de le revoir.

Ce matin : cours. Cet après-midi : répétition générale. Elle rentre dans l'amphithéâtre. Bondé. Et pourtant elle le voit, lui, son sauveur qui avait tâché qu'elle ne meurt pas en tombant sur le bitume. Elle se dépêche de s'asseoir en espérant qu'il ne l'ait pas repéré. Et pourtant, elle ne cesse de lui jeter des coups d'oeil. Puis l'envie de se faire remarquer devient présente, très présente. Elle saisit l'occasion, une question lui est posée, il ne sait y répondre. Et la voilà qui le fait à sa place. Elle veut lui parler et espère qu'il l'a reconnue.

Il est fou de se rendre compte à quel point certaines personnes sont faites pour se rencontrer. Lizbeth pensait très sérieusement que l'histoire des atomes crochues n'était pas qu'une simple fable. Elle aurait pu entretenir une relation tout à fait plate, amicale avec lui, avec Ezeckiel. Et pourtant... Elle se sentait irrévocablement attirée par lui. Elle essayait pourtant de ne rien ressentir, depuis un an déjà. Mais voilà, il avait appris qui était véritablement son père, qui il était réellement. Elle le voyait sombrer, déprimer. Et elle ne savait que faire. Il buvait, elle le savait, il lui avait même promis d'arrêter. Et voilà qu'un jour elle le repêche, déprimé et l'embarque chez elle. Ils discutent, au chaud sous une couette sur son canapé devant Desperate Housewife. Et puis les voilà qui s'embrassent. Très chastement, doucement. Et en restent là.

Elle dort dans son lit, les pieds ensanglantés par son entrainement du soir. Rêvant de Gisèle et de ballet. Et voilà qu'un son abominable vient la sortir de son cocon. Voilà une semaine qu'elle n'a pas vue Eze et ce dernier est en train de s'époumoner sous sa fenêtre. Elle enfile une robe de nuit, puis descend rapidement au pied de son immeuble. Il sent l'alcool à plein nez et affirme ne pas en avoir bu. Il la déçoit très fortement. Elle appelle un taxi. Et là, il lui dit qu'il l'aime. Au premier coup, son coeur fait un bon, puis rapidement elle se ressaisit. Il a bu et n'est pas dans son état normal. Rapidement elle le renvoie chez lui. Triste et déçue.

Voilà trois mois qu'ils ne se sont pas revus. Elle a fait une tournée avec sa troupe dans quelques villes et la voilà de retour. Il lui manque c'est certain et pourtant elle n'a pas avalé son comportement. Elle lui en veut également de lui avoir dit quelque chose qu'elle espérait, sachant pertinemment que ce n'était pas vrai. Elle lui en veut de l'avoir fait espérer. Mais surtout cette séparation lui fait prendre conscience qu'elle l'aime quand même plus qu'il ne le faudrait.