Je venais de recevoir un appel de Greg qui avait un problème médical depuis ce matin....un petit problème d’érection qui ne passait pas. Ma première réaction avait été de l'engueuler gentiment car il avait attendu des heures avant de me contacter, pensant que ça allé passer...mais non c'était pas le cas et là ça devenait critique. Il devait souffrir le pauvre. Bref, comme j'avais des heures à prendre, j'avais pu me libérer facilement.

Je venais de rentrer avec un médicament qui devait normalement le soulager, enfin j'espérais sinon la seule autre technique était assez délicate. Il était allongé sur le canapé. En m'entendant, il ouvrit les yeux, il semblait à la fois gêné que je le vois ainsi, avec le piquet et souffrait. Le pauvre, malgré la situation, je ne pouvais pas rire, je n'étais pas un homme mais pour l'avoir étudié et soigné plus d'une fois, je savais que ça faisait très mal.

Je me mis à ses côtés et lui tendis un comprimé et lui expliqua quoi faire.

"Tu le prend de suite, tu vas dans un bon bain que je vais te faire couler, tu te relax, tu fais le vide et sa devrait retomber. Si ce n'est pas le cas dans 30 minutes, tu descends me voir et j'essayerais autre chose."

Je l'aida à se relever doucement, il grimaçait à cause de la douleur. La pauvre, il me faisait mal au coeur. Il se sentait con.

"Tu sais ça arrive bien plus souvent qu'on ne le pense, sauf que les mecs ne s'en ventent pas du coup chacun pense que ça ne lui arrive qu'à lui mais crois moi j'ai le cas 1 fois par semaine minimum mais avec le médoc ça devrait vitre être un mauvais souvenir."

Je lui fis couler son bain et redescendis pour le laisser tranquille.

C'était la première fois qu'un tel truc lui arrivait. Même la fois où il avait pris du viagra pour délirer, il n'avait eu aucun souci. Mais ce matin son engin avait décidé de se rebeller ! A moins qu'il ne cherchait à lui faire comprendre qu'il était temps qu'il s'occupe de lui avec autre chose que sa main... Bref, il avait l'air con et à force ça commençait à être douloureux donc pas d'autre choix que d'appeler Jen pour lui demander conseil. Il pensait qu'elle allait se marrer, parce que dans le fond c'était quand même comique, mais non, elle l'engueula assurant que ça pouvait être grave. Une vraie mère poule, jusqu'au bout ! Mais elle avait sans doute raison. En attendant qu'elle rentre, il se demanda si elle avait souvent des cas comme ça. Sans déconner aux urgences elle devait en voir des vertes et des pas mûres !
Il était allongé sur le canapé lorsqu'elle arriva, yeux fermés, concentré sur la musique d'un groupe qu'il aimait bien. Histoire de penser à autre chose qu'à son sexe douloureux. Il ouvrit les yeux et ne savait plus trop s'il devait rire ou se cacher dans un coin. La honte quand même ! Heureusement qu'il était bien foutu, c'est tout ce qui le consolait en cet instant. Elle s'installa à côté de lui et lui expliqua comment prendre le médoc. Il ne pu s'empêcher de rire quand elle dit qu'elle essaierait autre chose. A quoi elle pensait ? « Pas un truc chelou j'espère !»Dit il en prenant le medicament. Elle l'aida à se relever et il se sentir encore plus con. Ca lui donnait l'impression que son engin pesait une tonne et qu'il allait piquer du nez si on ne le retenait pas. C'était sans doute une des pires expériences de sa vie. Elle répondit à la question qu'il se posait plus tôt en expliquant qu'elle voyait ça au moins une fois par semaine. Il ouvrit de grands yeux ronds. « Moi à part avec du viagra foiré, j'en ai jamais entendu parlé...»

Quelques minutes plus tard il était dans le bain, le médoc avalé. Il essayait de se relaxer et penser à des choses agréables pour que ça passe mais rien n'y fit. Alors que l'eau commençait à être limite froide, son état avait guère changé. Il pesta tout seul avant de redescendre, une serviette autour de la taille. « Je crois qu'il faut tenter ton autre solution ! Sauf si tu dois me mettre un truc dans le cul.» Il essayait de dédramatiser pour ne pas se mettre à flipper et surtout, pour garder un minimum de dignité.

Pendant que Greg était dans son bain, j'en avais profité pour mettre une petite musique d'ambiance, le son de la pluie. J'adorais. Le clic clac une fois mis en mode lit, je me relaxais à mon tour. Heureusement j'avais pris quelques minutes à l'hôpital pour me doucher et me changer, du coup, si je devais intervenir, je ne sentais plus le malade. A entendre les bougonnements de mon hôte, le comprimé n'avait pas fait effet, ce qu'il me confirmait en descendant me rejoindre. Le pauvre, je voyais à son visage qu'il était mal à l'aise. J'essayais de cacher ma gêne. Non pas par ce qu'il lui arrivait, mais surtout parce que de le voir avec pour seul vêtement un serviette autour de la taille, son "piqué" ainsi que son torse encore mouillé...m’excitais. Il ne se rendait pas compte à quel point il était sexy. Je souris à sa vanne, enfin vanne à moitié. Je crois qu'il était un minimum sérieux. Qu'il se rassure, je n'allais pas toucher à "l'endroit interdit", mais ça il n'allait pas le savoir de suite.

"Bon met toi sur le canapé, à quatre-pattes"

Son visage était si drôle que je ne pu me retenir d'éclater de rire.

"Ne t'inquiète pas, je ne vais pas aller par là. Allonge toi, relaxe toi et ferme les yeux. Je te promet de ne rien faire que tu n'aimeras pas"

J'espérais ne pas me tromper parce qu'après tout, il ne souhaitait peut-être pas que l'on soit aussi intime. A ses yeux j'étais la femme de son frère, il allait peut-être être encore plus mal à l'aise, mais nous n'avions pas le choix, c'était sois moi, sois un inconnu à l'hôpital. Pour qu'il arrive à faire plus encore le vide, je ferma les rideaux pour que l'on soit dans la pénombre.

Une fois installé à ses côtés, je lui caressai le ventre doucement pour qu'il se détendre. Je le trouvais très sexy et il avait ce que je préférais chez les hommes, cette petite ligne de poil qui part du nombril au pubis. Je sentais à sa respiration qu'il commençait à se laisser aller. Par moment, j'adorais mon métier ! Délicatement je détachai sa serviette et laissa apparaitre sa virilité. Délicatement ma main la frôla, encore et encore. Là je sentais qu'il se laissait complètement aller. Je pouvais le prendre totalement dans ma main et commencer avec délicatesse les mouvements de va et vient.

Je devais me concentrer pour ne pas moi aussi me laisser aller, je sentais déjà une sensation agréable envahir mon bas ventre. Greg était là, à mes côtés complètement nu. Dieu qu'il était beau. Je me mis bien contre lui et posa ma tête sur son torse tout en continuant mes mouvements. Je devais lutter pour ne rien faire d'autre. Je n'avais qu'une envie, remplacer ma main par ma bouche. J'aurais voulu pourvoir lire dans ses pensées et savoir ce qu'il ressentait

Il n'en revenait toujours pas. Comment un truc aussi con pouvait il lui arriver alors qu'il n'en profitait même pas ? Bah oui, si encore il avait été dans un lit avec une superbe fille, ou Jen tout simplement, ça aurait été top mais là... Et oui il fantasmait toujours sur elle. Le temps aidant il se sentait moins coupable qu'au début. mais il n'était pas prêt à le lui avouer. c'était encore trop étrange et il en éprouvait une certaine gêne. S'il savait ce qu'elle lui préparait...

Il la rejoignit donc et se crispa quand elle lui lança de se mettre à quatre pattes ! La bonne blague ! Jamais de la vie. Heureusement c'était une plaisanterie. Mais... pourquoi avait elle mis le canapé en lit ? Il entendit la pluie et regarda dehors mais non, c'était un cd. C'était tout Jen d'écouter la pluie quand il faisait beau dehors. Les femmes avaient des lubies bizarres parfois.

L'écoutant, il s'installa sur le canapé et la regarda fermer les rideaux. L'ambiance était étrange et en même temps Greg se sentait, comment dire, excité. Alors quand elle vint se poser à côté de lui, il fut parcourut de frissons. C'était presque érotique comme situation et ça le devint encore plus quand elle commença à lui caresser le ventre. Il cessa de respirer pendant plusieurs secondes. Sa main descendit vers son pénis et elle le caressa à son tour. Qu'est ce qu'elle faisait ? Enfin il savait ce qu'elle faisait mais... c'était vraiment médical ? Il ne savait pas trop comment réagir. Il voulait comprendre et en même temps il s'en moquait, ne souhaitant que profiter de cet instant. Mais ce serait difficile de rester immobile. Sa respiration s'accéléra. Il avait envie d'elle. Au moment où elle posa sa tête sur son torse, il lacha un soupir de plaisir et passa sa main dans les cheveux de Jen. Il n'arriverait pas à résister longtemps... « J'ai trop envie de toi...» L'avait il dit à haute voix ou murmurer ? Il ne répondait plus de lui même.

Je ne savais pas comment il allait réagir, peut-être allait-il me repousser, mais non il se laissait faire. Je devais avouer qu'en temps normal, les médecins ne s'occupaient pas de ça, encore moins une femme pour éviter tout mal entendu, mais là il s'agissait d'un cas à part. Non seulement j'étais certaine que Greg ne se laisserait pas faire par un homme et par une autre femme il aurait été mal à l'aise et puis il en était hors de question, je ne voulais pas qu'une autre femme que moi s'occupe de lui. Je me demandais ce qu'il pouvait se passer dans sa tête. A quoi pensait-il ? Etait-il aussi excité que moi ? Une fois ma tête posée sur son ventre, il passa sa main dans mes cheveux. J'avais la réponse à ma question, enfin à plusieurs même. Sa respiration, ses gestes me montraient qu'il appréciait. Encore plus lorsqu'il lâcha une phrase dont je m'y attendais pas. Non j'avais surement mal entendu. Et puis il ne devait pas vraiment parler de moi, Greg était seulement dans le mouve, il l'avait dit comme ça sans vraiment le penser. Je fermais les yeux, son 'j'ai trop envie de toi" résonnait dans ma tête. Je me mordillais les lèvres pour ne pas relever le visage et l'embrasser. Il ne fallait pas mais qu'est ce que j'en avais envie. Les caresses de ma main se faisait de plus en plus précise et le "geste médical" devenait un geste d'envie, de désir..d'amour même. Que m'arrivait-il ? Je sentais l'intérieur de mes cuisses s'humidifier au file des secondes. Je voulais lui appartenir, être la sienne. C'était dur de résister, je devais faire quelque chose pour me calmer un peu. Machinalement mes lèvres, posaient sur son torse, l'embrassaient. Ma langue avait envie de sortir de sa cachette pour le goûter mais je luttais. Oh Greg, que suis-je en train de faire ? Repousse moi, aide moi à ne pas franchir la ligne. Ses mots résonnaient dans mon esprit mais ne sortaient pas. Ma raison me disait d'arrêter, mon coeur me disait le contraire, mon corps quant-à lui me disait d'aller plus loin.

La situation était plus qu’étrange, complètement décalée. Jen se comportait plus comme une conquête avec sa tête posée sur son ventre, que comme une médecin. Avait elle trouvé enfin l’excuse pour se rapprocher de lui ? Tout à coup il se posait la question. Et comme emballé par cette pensée, il se laissait aller en lui murmurant qu’il avait envie d’elle. Elle ne réagit pas vraiment. Certes elle le caressa avec plus de précision et d’entrain, mais elle ne répondit pas. Il pensa alors qu’il se trompait, qu’elle se comportait juste en amie et que c’était peut être plus facile pour elle de faire ça comme ça. Ou alors elle repensait à Charlie ? Non, pas après ce qu’elle lui avait révélé, elle était trop furieuse après lui. Mais alors quoi ?

En tout cas quand elle se mit à embrasser son torse, il dut faire appel à toute sa volonté pour ne pas l’attraper par les cheveux et la faire remonter jusqu’à son visage. Il s’imaginait une scène parfaitement torride, Jen embrassant son torse puis descendit vers son sexe, enroulant sa langue autour et… Ce fut comme un volcan en éruption. Il eut juste le temps de la pousser un peu et mis sa main pour ne pas en foutre partout. Il était bloqué depuis des heures et quelques minutes avec Jen l’avait transformé en éjaculateur précoce. Il avait les jambes qui tremblaient et resta les yeux fermés. Lorsqu’il les rouvrit il lui jeta un regard gêné mais tenta de garder une certaine maîtrise de lui-même. « Merci Docteur » dit il en souriant.

Malgré tout il sentait ses joues chauffer, il rougissait encore tout chamboulé de désir et par ce qu’il venait de se passer. Il avait encore envie de l’embrasser et son regard se posa furtivement sur ses lèvres.