Bonjour, bonsoir Boston ! Moi, c'est thomas darren-liam meadows cependant la moitié de mes amis me surnomme tommy, tom, le merdeu. Je suis né(e) le 25 septembre ce qui me donne - si vous êtes brillants - 26ans et je viens de Sofia, bulgarie . Je suis de nationalité américaines et je suis fier(ère) de mes origines - ou pas - islandaises. En ce moment, je fais comme ancien militaire ou j'étudie domaine d'étude depuis quelques années. Je suis actuellement en couple et je viens d'un rang moyen . Cela fait maintenant dix ans et je me plaît beaucoup ici. On me dit souvent que je ressemble à adam brody, mais ils sont aveugles ceux qui disent des bêtises comme ça. J'aimerais énormément faire partie du groupe hometome glory.

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son prénom n'est pas " thomas " mais il trouve que " tommy " fait plus que gay ▽ il a un chien se prénommant Güluck ▽ il a manqué d'avalé une cuillère quand sa petite amie Louise lui a annoncé qu'elle était enceinte ▽ il est extrêmement timide et déteste la foule ▽ il vit au jour le jour ▽ il a été interné dans une cellule psychiatrique suite à ses crises d'angoisse depuis son plus jeune âge

Spoiler:

❧ SHOW ME YOUR LIFE.

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« Tom ! Tom ! » Qu'est-ce c'est ? La voix de Ronald résonne dans toute la maison. Il ne crie jamais, qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi est-ce qu'il crie ? Je referme ma BD d'un geste vif avant d'enfiler un pull et me précipiter dans les escaliers. Je trébuche dans une valise posée sur la première marche. Je m'étale de tout mon long, une paire de bottes noires s'avancent vers moi. « Tom, viens j'te dis. » Mon cousin m'aide à me relever. C'est officiel, je ne comprends rien. Pourquoi est-ce que des cris fusent de partout ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Katherine, ma mère sort, furibonde de la cuisine. « Je crois que leur mariage est définitivement mort. » me glissa à l'oreille Ron. Eux ? Se séparer ? Mais ce n'est pas possible. Ils étaient tellement proches, du moins ils le faisaient tellement voir à tous ceux qui le voulaient, ou non. Asher a toujours été très catholique, il ne pouvait pas signer les papiers d'un divorce ainsi. Lui qui nous répétait à longueur de journée que l'on se marie pour la vie. « Je veux plus de toi ici ! Dégages, retourne à Sofia ! » Hurla Asher. Ron me fit signe de m'écarter violemment pour ne pas me prendre une gifle. Victoria sortie de sa chambre, encore endormie pour venir dans les bras de son cousin. « Ils se disputent encore ? » Encore ? Mais jamais les disputes de nos géniteurs ne m'avaient semblé si présentes. A croire que j'avais manqué tout un épisode de notre vie de famille. Apparemment si, elles le sont. « Je pense qu'il vaudrait mieux faire profil bas maintenant, montez dans vos chambres. Vicky, viens avec moi si tu veux, Tom aussi. » Je fais non de la tête et m'apprête à remonter dans ma chambre. Les hurlements en provenance de la cuisine m'intriguent, je cherche à m'en approcher sans me faire voir. Ma mère continue de crier. Je tends l'oreille « J'en ai marre si tu veux tout savoir, tu n'es jamais à la maison, tu passes ton temps sur un chantier, tu n'es jamais là ! Et tu vois pas qu'on a presque plus de fric ? Toutes nos économies passent dans tes stupides jeux, tu n'as jamais gagné ! On ne peut même plus payer les cours de danse de Victoria et ceux de tennis de Ronald, bientôt il sera obligé d'arrêter la fac par ta faute. » Mon père la coupe « Ne dis pas que tu en as quelque chose à faire des études de ton fils, tout ce qui t'importe c'est que Victoria réussisse. Et tu as oublié qu'il faut payer l'hôpital de Tommy, c'est ça qui nous ruine Kate ! J'en ai jamais voulu de ce gosse qui plus est, jamais. C'est toi qui a voulu le garder. Et bien il n'ira pas à la fac lui, il fera le premier boulot qui lui tombe sous la main. » Ma respiration devient de plus en plus haletante, je dois partir. « Parfait, de toutes façons, on sait tous que tu préfères Ronald, bien que ce ne soit pas ton fils, tu passes ton temps à le glorifier. Je préfère Victoria et tu préfères Ronald, c'est pas un scoop ! C'est l'autre le fardeau. »

❧ SHOW ME YOUR LIFE.

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Ma mère est partie trois semaines après, elle est rentrée en Bulgarie. Avec Victoria. Il reste moi, Ronald et mon père. Je n'ai jamais eu autant envie de mourir que pendant cette période. Ronald et Asher passait leur temps à se chercher, Ron n'était plus le "fils" modèle, il quitta même la fac. Et il quitta la maison. Je restais enfermé, jamais je ne sortais. Durant les grandes vacances qui suivirent le départ de Ron, je ne suis pas sorti une seule fois de ma maison. Je n'en ressentais pas l'envie, et quelque part, l'idée d'aller " draguer des filles " comme Asher disait, ce n'était pas franchement réjouissant. Mon père voulait absolument me caser, je n'ai jamais su pour quoi. Il me rabâchait sans cesse sur mon goût pour les femmes, allant même parfois jusqu'à me croire gay. Je n'étais pas à la noce, il fallait l'avouer. " Tu cherches la bonne, c'est ça. Mais fais gaffe mec, tu as 17 ans je te le rappelle. Etre encore puceau à ton âge, c'est mal vu par les demoiselles. " Je crois que je lui ai foutu un poing dans la figure ce jour là, c'est pour ça que j'ai dû rester cloitré dans ma chambre une semaine, et que j'ai perdu cinq kilos. Nous avons ensuite décidé de partir de l'Ohio pour nous installer à Boston. Je n'ai jamais compris cette décision, mais j'ai suivis le mouvement. Les traitements de l'hôpital de Boston étaient intensifs, il fallait même que je rate les cours, parfois.

Et Victoria a décidé de venir nous voir. Une fois. Ce fut la dernière. Je n'aime pas vraiment parler. Parler du fait que ma soeur cadette s'est faite abattre comme un morceau de viande. Sous mes propres yeux dans une soirée. J'étais impuissant, je n'ai rien fait pour la sauver. Ma toute petite soeur. J'ai été interné pendant un an sans sortir de l'hôpital. Je ne suis pas très fier de cette partie de ma vie. Mais quelque part, ce n'est pas comme si je pouvais l'oublier. L'absence de Victoria est omni-présente, je la vois partout. Chaque femme me fait penser à elle, et ce, tous les jours. On me dit d'avancer, et de faire avec. Mais elle me manque malgré tout.

❧ SHOW ME YOUR LIFE.

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« Et je le pose où ça ? » fis-je, un cadre dans la bouche, un carton dans les mains. Outch que c'était lourd. Ma petite-amie me regarda en soupirant. Elle passa à côté de moi en lancant à mon attention « Démerdes toi un peu Meadows. J'sais pas moi, bouffe le ton carton. » Je souris. Je souriais toujours lorsque Louise ouvrait la bouche, c'était comme ça. Elle avait le bon de me bouger quand ça allait pas. Elle me bougeait et moi je...lui faisais la cuisine. On se complétait en réalité. Beaucoup de personnes se posaient la question, pourquoi est-ce qu'une fille comme elle était avec un type comme moi ? Je répondais systématiquement " je ne sais pas ce que je suis, mais quand je suis avec Louise, je suis moi. " Vrai. Je pose le carton et m'assoit à côté d'elle sur le canapé, la seule chose que nous ayons réussie à installer. « Je t'aime. »

Cela fait maintenant trois ans que je suis avec Louise. L'idée du mariage me vient peu à peu, mais j'ai trop peur de faire tout foirer avec une demande pourrie. Et devinez quoi ? Elle est enceinte. De moi, il me semble. C'est déroutant, je sais. Au début, je ne savais pas trop quoi penser de tout ça. Ce n'est pas rien un bébé. D'autant qu'à l'époque, je bougeais beaucoup. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai pris la décision d'arrêter l'armée, pour elle et pour ce bébé. Nous avons décidé de le garder, je pense que c'est ce qu'il fallait faire. Je ne pouvais décemment pas lui dire " chérie, tu avortes " surtout que je m'en serais voulu énormément. Mais j'ai peur. D'être un mauvais père, j'en ai fait des cauchemars chaque nuit. Peur aussi que Louise trouve mieux que moi pour élever son enfant et qu'elle décide de partir, comme ma mère est partie, comme Victoria est partie. Je vois son ventre s'arrondir peu à peu, et dans son sommeil, je le caresse pour parler à mon bébé. Évidement, Louise n'est pas au courrant, mais ça donnerait un sacré coup à ma virilité déjà plutôt absente !