Bonjour, bonsoir Boston ! Moi, c'est Eren Keidan Sheperd cependant la moitié de mes amis me surnomme... ne me surnomment pas!. Je suis né le 18 novembre 1987 ce qui me donne - si vous êtes brillants - 25 ans et je viens de lieu de naissance. Je suis de nationalité Américaine et je suis fier de mes origines - ou pas - suédoises. En ce moment, je travaille comme rédacteur en chef depuis quelques années. Je suis actuellement marié, en relation libre, pleinement consentie et non-conflictuelle et je viens d'un rang relativement aisé. Cela fait maintenant un certain temps que je suis à Boston et je me plaît beaucoup ici. On me dit souvent que je ressemble à Mattew Bomer, mais ils sont aveugles ceux qui disent des bêtises comme ça. J'aimerais énormément faire partie du groupe hometown glory.

❧ TELL ME MORE ABOUT YOU.

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♣ Hum, tout ce qu'il faut savoir sur moi... J'aime ma femme même si je ne lui ais jamais dit ♣ Je voue un vrai culte au chapeaux ♣ Mon père m'a appris à aimer les costards ♣ Je me suis toujours senti chez moi à Boston même si je suis né à New-York ♣ J'ai rencontré ma femme lors d'une mission humanitaire ♣ Tout les gens qui me connaissent peu me trouvent froid & distant ♣ Je suis lunatique, ce qui signifie que je peux être parfois très calme & réfléchi -au boulot par exemple!- puis devenir impulsif & incontrôlable dès que ceux que j'aime sont menacés ♣ Je ne sais pas encore que Zelda est malade, mais quand je vais l'apprendre, j'ai bien peur de tout casser dans la maison ♣ J'aime mon métier de rédacteur en chef d'un magazine féminin ♣ Mon père est mort il y a un an & c'est pour lui faire plaisir que je me suis marié ♣ J'éprouve une certaine fascination pour le Ukulélé! ♣

Spoiler:

❧ SHOW ME YOUR LIFE.

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"Dis maman, pourquoi papa il est à l'hôpital?" Ma mère lâcha l'assiette qu'elle tenait dans les mains, sous le choc. Les morceaux allèrent s'éparpiller aux quatre coins de la cuisine, mais dans l'immédiat, tout le monde s'en foutait! Ma mère me fit signe de venir avec elle sur le canapé. Une fois tous les deux assis, elle parla enfin : "Tu sais, papa était très fatigué ces derniers temps? Eh bien hier, à son travail, il a eu un malaise et suite à ça, les pompiers l'on emmené à l'hôpital pour faire des analyses, pour être surs qu'il n'a rien de grave." Je hochais la tête, pour lui montrer que j'avais bien compris, mais une question continuait de me turlupiner. "Mais il va revenir quand à la maison, alors?" Ma mère eu un air penné et elle était au bord des larmes quand elle me lâcha "J'en sais rien mon chéri, mais il va revenir..." Inconsciemment, je savais qu'elle me mentait, et qu'elle se mentait à elle-même!

Quelques jours plus tard, le verdict : Mon père souffrait d'un lymphome, un cancer du sang, pour l'instant à un état stable et peu inquiétant, mais qui risquait de dégénérer à tout moment. J'avais dix ans. à partir de ce jour là, nous avons commencé à vivre chaque jour comme le dernier, nôtre petite famille ne tenant plus qu'à un fil.




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J'ai maintenant 19 ans, je suis dans une école très renommée de New-York, j'étudie la finance parce que je ne sais pas quoi faire d'autre et que ça plaît à me mère, je fais parti d'un groupe huppé, j'ai beaucoup d'amis, je suis plutôt populaire et plusieurs filles se bataillent pour m'avoir, j'ai de bonnes notes, un excellent dossier, une vie facile, pas de problèmes d'argent... et puis un beau jour j'envoie tout foutre en l'air. Je n'en veux pas de cette vie bien rangée, où tout est « normal », où je ne suis qu'un pion qui suis le cours des choses comme un mouton, qui a perdu tout de sa vraie personnalité. Je me reprends en main, décide de m'écouter un peu plutôt que d'écouter ce qu'on me dit. J'étais perdu, je ne savais pas, plus quoi faire et j'ai écouté comme un con les « bonnes paroles » des gens qui me disaient que c'était bien de travailler dans la finance, que ça aboutirait à un job respectable et bien payer. Pourquoi je ne me rends compte que maintenant à quel point j'ai été con, le métier que l'on exerce ne fait pas de nous quelqu'un de respectable. Mais comment, toutes ces années, j'ai pu croire en de si grosses conneries! C'était comme si je m'étais réveillé, comme si je ne me souvenais que maintenant que j'avais toujours détesté les maths et que ma vraie passion c'était la littérature... cette prise de conscience était dure, mais je ne pouvais plus faire marche arrière! Je plaquais tout du jour au lendemain, reconnaissant à peine ceux qui avaient été mes amis tant je le trouvais superficiels désormais. J'avais espéré que mes parents m'encourageraient dans la nouvelle voie que je désirais prendre... et bien on peut dire que ce ne fut pas le cas pour ma mère. Elle me fit une scène pas possible, ne me décrochait à peine plus de deux mot dès que je la voyais... cette atmosphère devint vite irrespirable, ce qui me conduisit à m'intéresser à l'école de journalisme de Boston plutôt que celle de New-York. Celle-ci m'accepta au beau milieu de l'année scolaire, exception faite au vue de mon dossier quasi-irréprochable. Je quittai donc le domicile familiale, ravi de pouvoir m'extraire de ce cocon qui désormais m'emprisonnait. Mais tout cela ne fut possible que grâce à mon père. C'est lui qui m'aida dans les démarches administratives, qui se porta garant de moi, qui signa tout les papiers qu'il me fallait. Je lui en ais toujours été très reconnaissant pour ça, d'avoir accepter les choix que je faisais, même si ceux-ci sortaient des bonnes traditions et des codes imposés par la société.

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J'ai 23 ans, un diplôme de journalisme en poche, et là, tout de suite, maintenant je suis à Haïti pour une mission humanitaire. Je vais rester 3 mois ici, au sein d'une association humanitaire à « aider mon prochain ». C'est vrai que, vu comme ça, ça fait un peu barbare mais au moins je suis en vacances au soleil, tout frais payer, et j'aide des gens : il paraît que c'est pas mal d'avoir ça dans son CV pour entrer au paradis. Je sais pas encore si ça marche vraiment, mais en attendant je bronze! Ah oui, aussi, j'ai rencontré une femme, Zelda. Vous me direz que c'est sans doute pas la première fois, ni le dernière, mais passé la première rencontre et le « pas mal Zelda, mais t'entraîner il te faut pour entrer dans la légende! » j'me suis rendu compte qu'elle avait quelque chose de spécial, qu'elle était carrément différente de toutes les autres filles que je pouvais connaître... et j'aimais ça!! On a passé 3 mois merveilleux -enfin, je pense qu'elle aussi dirait ça!- ensemble. Je n'avais jamais dormi autant de nuits de suite dans le lit d'une même fille. Puis ce fut la fin de la mission, le déchirement des adieux... puis finalement non, on s'est rendu compte que nous allions au même endroit : Boston. On a continué à se voir après. Je crois que je n'ai jamais eu une aussi grande complicité avec une femme...
Et puis un jour, deux messages sur mon répondeur, et tout a basculé :
« Chéri, c'est maman. Jeee... Heum.. Ton père a eu une attaque hier. Ils l'ont transféré à l'hôpital. Ils ont peur que ça réveille son cancer. Tu peux me rappeler s'il te plaît? »
« C'est encore moi. Ils ont fait les tests et.... heu.. ils ont maintenant la confirmation qu'une nouvelle phase de la maladie est en route... Ça passe trop près des organes vitaux, ils ne pourront pas opérer... S'il te plaît, rappelle-moi, vite! » Je décrochais le téléphone, plus vite que mon ombre. « Allo, maman? » « Oh, chéri, c'est toi... » « Vas-y maman, dis-moi tout de suite ce qu'il se passe! » « Les médecins ont dit qu'il ne lui en restait plus que pour un an, à peine... » Un an, un an, un an, un an, un an... Les mots tournaient dans ma tête comme si je ne les reconnaissais plus. « Eren, t'es toujours là? » « BIP Fin d'appel » Je venais de jeter le téléphone en travers de la pièce, cassant du même fait un vase -horrible- posé sur la table du salon. Je ne prenais pas plus le temps de la réflexion et me précipitais dans le premier train à destination de New-York, mon père avait besoin de moi, je lui devait au moins ça.

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« Aller, s’il te plaît, Zelda, c’est juste comme ça, pour faire plaisir à mon père. Ça t’oblige à rien à part être à la cérémonie ! On est pas obligés d’habiter ensemble si tu préfère, ni même de coucher ensemble et encore moins d’être fidèles l’un à l’autre ! T’es pas obligée de porter mon nom ni même de prévenir tes parents, mais s’il te plaît, sur ce coup j’ai vraiment besoin de toi ! » « Attends, Eren, tu te rends compte de ce que tu me demandes là ? On se marie pas comme ça, en claquant des doigts, c’est pas aussi facile la vie ! Et puis en plus elle craint ta demande en mariage : le romantisme zéro ! » C’est vrai que ça avait sans doute moins de gueule que dans les films, avec le mec à genoux et la bague, mais la c’était la vie réelle, celle où quand tu te maries, tu sais que plus de 50% des mariages se finissent en divorce et qu’il va falloir t’accrocher si tu veux pas te retrouver célibataire à 45 ans ! Et puis nous c’était différent. Je ne voulais pas réellement me marier, je voulais faire croire à mon père que j’étais marié. Tout est dans la nuance ! Il allait bientôt mourir et je savais que son plus grand rêve était d’assister au mariage de son fils. Mais comme son fils (donc moi, pour ceux qui suivent bien l’histoire) avait pas spécialement prévu de se marier –même pas du tout, en fait- mais qu’il voulait, en bon fils qu’il était, faire un dernier cadeau à son père avant qu’il ne meurt, il s’était mis dans l’idée de trouver une femme. Le problème c’est que rencontrer une femme, la séduire, lui faire la demande de mariage, organiser le mariage et tout le toutim, ça risquait de prendre plus d’un an. Et il ne devait pas dépasser la date butoir des un an sans quoi sont père serait assurément absent au mariage, ce qui serait dommage, étant donné que l’événement était organisé pour lui faire plaisir ! Et puis se marier avec une femme qui vous aime signifiait trop de choses pour le fils, qui avait eu la –génialissime- idée d’essayer de se marier avec Zelda, avec qui il savait que tout serait plus simple. Ce qui nous amène à la situation d’aujourd’hui ! « Aller Zelda, penses à la magnifique robe que t’auras et puis on peut divorcer juste après si tu veux, j’ te demande juste de dire oui à la cérémonie ! » « Tu veux bien me laisser le temps de réfléchir, Eren, s’il te plaît ? » « Bien sur ma princesse ! » On arrivait devant chez elle. J’allais la laisser devant l’entrée de son immeuble lorsqu’elle m’agrippa par le col de ma chemise « Mais où pars-tu Eren ? » Elle me regardait avec ce sourire félin auquel, et elle le savait, j’étais incapable de résister et elle m’attira avec elle dans son immeuble…
Le lendemain matin, j’ouvrais les yeux le visage collé au sien. Je respirais le même souffle qu’elle et j’aimais ça. Mais je savais que cela ne pouvait durer indéfiniment. Après un gros effort de volonté, je réussis à me lever pour aller prendre une douche avant de partir au boulot. En sortant, je découvrais le lit vide, Zelda étant très certainement partie au boulot. Je m’apprêtais à remettre les affaires de la veille avant de m’en aller moi aussi lorsque je le vis ; un petit papier plié en deux était posé sur ma chemise : OUI (et j’ai plutôt intérêt d’avoir une belle robe !). Je sautais de joie, quasiment à poil dans l’appartement vide !

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« Le salon du mariage… franchement Eren, on était obligés de rentrer autant dans les clichés ! » « Oh, p*tain, Zelda, viens-voir, tu peux te faire marier par un prêtre qui danse des claquettes et qui te fait la messe en coréen ! » J’étais de dos, mais je la voyais déjà lever les yeux au ciel. N’empêche qu’on pouvait vraiment tout avoir ici ! « J’devrais peut-être lui demander s’il la fait aussi en breton, histoire que tout le monde comprenne… t’en penses quoi ? » « J’en pense que… oh, viens voir par là, on peut louer Mickey pour la cérémonie… et en plus il joue de l’orgue ! Oh moins c’est utile, pas comme ton danseur de claquette ! » « Alors déjà, mon danseur de claquettes accessoirement il est prêtre alors ça peut aider pour une cérémonie de mariage et en plus il joue de l’harmonica pour mettre un peu d’ambiance ! » « Et alors, tu sais que Mickey il joue du Ukulélé et que un mariage sans Ukulélé c’est pas un vrai mariage ! » « Et alors, pourquoi on pourrait pas apprendre le Ukulélé à mon prêtre ? » « Tu sais jouer du Ukulélé toi ? » « Hum… non, mais on peut toujours faire venir un prof de Ukulélé pour lui apprendre ! » « Ah ouais, parce que des profs de Ukulélé t’en trouves à tous les coins de rues peut-être ? » « Non, mais on peut toujours faire venir Mickey pour lui apprendre ! » « Et donne-moi au moins une bonne raison de pas prendre Mickey tout de suite ! » « Bah c’est simple, il est pas prêtre, il peut pas nous marier ! » « Et alors, pourquoi Mickey il pourrait pas nous marier ? » « T’écoute ce que j’te dis, il nous faut un prêtre ! » « Bah justement, pourquoi ton prêtre pourrait pas apprendre la prêtrise à Mickey ? J’suis sure que c’est à peine plus dur que d’apprendre le Ukulélé ! » « Mouais, peut-être, ou alors on prend les deux ! » « Ouais, pas bête, c’est vrai que ça peut faire pas mal les claquettes avec le Ukulélé… » « Bon, aller, on part sur ça… et pour la robe maintenant, j’voyais plutôt un truc assez chic avec plein de dentelle ! » « Oh non, il faudrait plutôt un truc simple, blanc, assez léger… » « Ouais, mais la dentelle ça fera plus mariage ! » « Et alors ! Une robe toute simple ira mieux avec l’esprit Ukulélé. » « Ah oui, parce qu’il y a un esprit Ukulélé ? » « Bien sur ! » « Et tu crois que la robe toute simple ça ira avec l’esprit claquette, parce que personnellement je crois pas ! » « Mais qu’est ce que t’y connais toi à l’esprit claquettes ? » « Autant que toi et ton pseudo esprit Ukulélé ! » « Oui mais…. »

Ce n’était que le début des préparatifs… ça risquait d’être gai !!




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Fiston, quand tu liras cette lettre, je serais mort. Ne sois pas triste, comme je te l'ai toujours dit, ont vit, on meurt, c'est comme ça. Plutôt que me pleurer, réjouis-toi plutôt des bons -comme des mauvais- moments passés ensemble. Je t'écris cette lettre pour être sur que tu n'oublie jamais de vivre. Dis comme ça, ça peut paraître très bête, mais ce que je veux te dire c'est de ne jamais baisser les bras, de toujours suivre ton instinct et pas ce que l'on te dit. Pour cela je te fais confiance, tu as toujours réussi à suivre les seules limites que tu t'imposais, à l'image de ton mariage, par exemple. En parlant de ça, j'ai conscience que tu n'avais aucune envie de te marier et que, bizarrement, quand s'est déclenchée la phase terminale de ta maladie, c'est devenu comme une obsession. Alors peut-être que ton vieux père était malade (ouh, ça fait mal de parler de soi au passé!), mais il n'en était pas con pour autant et il se doutait bien qu'il n'était pas étranger à cette soudaine lubie! Fils, tu sais que ça me fait vraiment très plaisir que tu ais voulu faire un si beau cadeau à ton père avant qu'il ne meurt, sincèrement, j'ai été très touché (bon, peut-être que le fait que Mickey & le prêtre dansent des claquettes à peut-être un peu cassé le côté larmoyant du truc, mais la cérémonie était à ton image et, passé le temps de la surprise, ça m'a plut!). Ta nouvelle femme est vraiment quelqu'un de formidable et je pense qu'elle saura te rendre heureux, même si vous n'êtes pas ce qu'on pourrait appeler un couple conventionnel! N'oublie jamais de toujours de toujours rester toi-même, prends soin de ta mère pour moi,

Ton père, pour qui tu seras toujours un petit garçon.

THE END